Des Guerriers Toujours Victorieux

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Il arrive dans la vie qu’une nation se confronte à une autre pour une raison ou pour une autre. Cette guerre est inévitable dans la vie d’un homme. Elle se manifeste par des adversités (spirituelles) quand il veut accomplir certains projets, par des crises inattendues ou par des problèmes apparemment insurmontables. La guerre spirituelle est donc toutes les adversités d’ordre spirituel qu’affrontent les croyants durant leur parcours terrestre.

Il arrive dans la vie qu’une nation se confronte à une autre pour une raison ou pour une autre. Cette guerre est inévitable dans la vie d’un homme. Elle se manifeste par des adversités (spirituelles) quand il veut accomplir certains projets, par des crises inattendues ou par des problèmes apparemment insurmontables. La guerre spirituelle est donc toutes les adversités d’ordre spirituel qu’affrontent les croyants durant leur parcours terrestre.

La guerre spirituelle –pour en saisir la portée– est similaire à une guerre naturelle (civile ou militaire). La différence est que la guerre naturelle se combat avec des armes physiques, par opposition à la parole pour la guerre spirituelle. La stratégie de victoire est la même. Il en est ainsi parce que rien ne se concrétise dans le visible sans d’abord exister dans le spirituel. Dieu sait tout, rien n’échappe à son contrôle. Tout ce qui arrive à un homme ou à une nation est de la part de l’Eternel, c’est par son approbation que la paix et les conflits ont lieu sur la terre (Lamentations 3 :38 ; 1Samuel 2 : 6,7 ; Esaïe 45 :7 ; Amos 3 :6).  D’où la question : comment vaincre dans les guerres ? Cette réponse appartient encore à l’Eternel, qui nous l’a révélé dans sa parole.

La victoire contre les adversités supposent des attitudes préliminaires à accomplir et exigent une stratégie recommandée par Dieu.

Attitudes préliminaires

Ce qui suit doit être vérifié dans la vie du croyant qui demande secours à l’Eternel pendant ses moments de souffrance et d’afflictions :

1)      L’examen de soi. Il a pour but de lui révéler s’il est irréprochable envers celui à qui il implore le secours ou non, et aussi de lui assurer qu’il n’est pas responsable de la situation douloureuse qu’il traverse. Si un croyant provoque lui-même une crise dans sa vie, il ne peut les résoudre sans que le péché qui a enfanté la crise ne soit ôté. Il peut donc avoir des problèmes à cause de la désobéissance du croyant, comme il peut aussi en avoir à cause de son obéissance (épreuve, raffinement de sa conduite ou quand Dieu veut se vanter de lui devant le diable). Dans tous les cas, l’examen de soi permet de se repentir au cas où il y aura un péché non confessé et abandonné. Nous savons que Dieu n’écoute pas les pécheurs (Jean 9 :31). C’est donc une préparation à se faire entendre quand nous implorons Dieu. L’examen de soi est une attitude préliminaire parce que le croyant ne doit jamais pécher. Il n’attend pas des diversités pour confesser des péchés qu’il a commis. Non, il vit chaque jour dans la sainteté. C’est plus facile, n’est ce pas, de dire à Dieu : souviens toi de moi à cause de ma fidélité à ta parole (Ps 66 : 18,19), que de se lamenter : pardon Seigneur (Esaïe 59 : 1,2).

2)      Après vous être examiné, vous devez savoir que la délivrance ne vient pas de vos efforts ni de vos capacités naturelles à lutter. La victoire vient du Seigneur. Dans une bataille, la victoire ne vient pas de l’habilité des guerriers, ni de la force des chevaux (Ps 127 : 1 ; Eccl 9 : 11). Certains s’appuient sur leurs chars, et d’autres sur leurs chevaux ; mais nous, nous invoquons le nom de l’Eternel notre Dieu (Ps.20 :7-8) : voici ce qu’il faut reconnaître. Rejette ton fardeau sur l’Eternel et Il te soutiendra (Ps 55:23 ; 50:14,15). Quand Israël combattait contre ses ennemis, très redoutables, pour les déposséder, l’Eternel était au devant d’eux : il était leur commandant, l’Eternel des armées (Josué 5 :13-15). David vainquit le géant Goliath par la confiance qu’il avait placée en son Dieu, et non au regard de son expérience ou de sa force physique. (1Samuel 17 : 45-47) 

3)      La prière : c’est la requête à Dieu pour sa direction dans les moments que vous traversez. Il n’y a pas de dogmes pour résoudre les crises. Ce n’est pas parce que tel frère, confronté à des échecs académiques, s’en est sorti par tels moyens que la sœur telle pourrait y parvenir par les mêmes méthodes. Même Jésus ne guérissait pas de la même manière. Il dit par exemple à tel aveugle : va te laver dans le Jourdain, après lui avoir mouillé les yeux de boue, et à tel autre il lui impose simplement les mains : Dieu fonctionne avec sa parole, ses enfants doivent aussi l’être avec la parole révélée. Quand Dieu vous prévient par exemple de l’arrivée bientôt d’une crise, ou si vous en traversez déjà, allez devant sa face avec la prière et le jeûne. Le jeûne a pour but d’élever votre niveau de foi, afin que vous vous rassuriez que le problème est surmontable et que vous alliez le vaincre. Rien ne s’obtient de Dieu sans la foi. C’est d’ailleurs le but de tout jeûne : ce n’est pas pour corrompre Dieu, en forçant sa main de vous aider, ou de lui faire changer d’avis à votre égard. C’est de vous faire croître dans la foi, et de vous disposer davantage à entendre sa parole et d’appliquer ce qu’il vous dira. Le jeûne doit débuter avant la crise pour s’assurer de la victoire pendant la crise (si vous êtes bien sûr sensible en esprit !). A défaut, il débute avec la crise, mais non pour une période prédéfinie. Vous ne devez pas pré fixer la durée de votre jeûne ; mais plutôt vous disposer autant que vous n’avez pas la paix et n’êtes assuré de la victoire. Un militaire qui va en guerre ne se préoccupe pas de ce qu’il mange, de la satisfaction de son corps mais regarde uniquement à la victoire. C’est pareil pour celui qui est en guerre spirituelle pour des problèmes financiers, académiques, matériels, de voyage ou tout autre (combattre contre des loups déguisés en agneau dans une église par exemple). Dieu peut vouloir tester votre stabilité, votre responsabilité, votre maturité, vous éprouver…et le jeûne durera selon le moment que vous sentirez la nécessité de le faire (volonté de Dieu).

Pendant la guerre, la stratégie à adopter est celle que Dieu a donnée à Israël pour tous ses combats. Avant de l’étudier, voyons un exemple où Israël perdit une guerre, puis remporta une victoire, dans la même guerre, contre une même et seule ville : la guerre contre Aï

(Josué 7 : 1-26).

Dieu était avec Israël durant toutes ses batailles. C’est ainsi que la forteresse de Jéricho, le mur épais et verrouillé, tomba de lui-même pendant que les Israélites y faisaient des tours (Josué 6: 12-21). Des nations fortes et puissantes étaient dans l’effroi en entendant seulement parler de l’armée du Dieu vivant. Mais Aï était une petite ville tranquille, on n’avait pas besoin de beaucoup de personnes pour la conquérir, juste 2000 à 3000 hommes. Mais que s’est –il passé ?

Première attaque : les Israélites furent vaincus parce qu’ils avaient commis l’anathème. Ils n’avaient pas suivi les ordres de leur commandant d’armée. Acan, le voleur, avait souillé tout le peuple à cause de son péché. Le péché est incompatible avec la victoire et le secours de Dieu, comme nous l’avons déjà annoncé. L’exemple d’Acan (il était leader parce qu’étant issu de la tribu de Juda : Josué 7 :1) doit interpellé les leaders d’assemblées/cellules : leur péché est celui du peuple tout entier ; la punition vient aussi sur toutes les brebis. C’est pourquoi leur rétribution est aussi plus sévère.

Deuxième attaque : (Josué 8 :1-8,18-27) après que l’obstacle fut enlevé, Israël poursuivit ses combats en toute victoire. Ils (les Israélites) ne comptaient pas sur eux-mêmes, mais se conformaient aux prescriptions de guerre recommandées par l’Eternel par la bouche de Moïse (Deut 20 : 1-4)

Cette stratégie se résume ainsi :

1)      le cœur ne doit pas faiblir : cela signifie que vous devez vous fortifier et ne pas paniquer. C’est justement le rôle du jeûne de vous augmenter la foi et votre confiance en Dieu. Quand Israël envoya des espions à Canaan, Dieu n’espérait pas que son peuple, vus les signes  et les prodiges qu’il a accompli sous leurs yeux, allaient paniquer à cause de la corpulence des cananéens (Nbres 13 : 22-34 ; 14 : 4). La panique les conduisit à douter de l’Eternel, de le mépriser et de vouloir nommer un chef pour les reconduire sous l’esclavage en Egypte. Alors la colère de l’Eternel s’enflamma sur eux et il les détruisit complètement dans le désert (Nbres 14 : 22-23, 36-38). Celui qui doute n’obtient rien du Seigneur (Jacques 1 : 6-8). Dans la guerre spirituelle (et aussi naturelle), le cœur doit être ferme. C’est pourquoi Dieu interpelle toujours ses serviteurs : fortifie-toi, sois ferme.

Remarquez ce qu’il a dit à Josué : fortifie toi et sois ferme (Josué 1 :6), seulement fortifie toi et sois ferme (V7), ne t’ai-je pas commandé : fortifie toi et sois ferme ? (V9). Cela doit être votre attitude dans vos moments d’adversité : ne point perdre courage, ne pas fondre en larmes, mais compter sur la fidélité de Dieu. A retenir : « la souffrance n’est pas à toujours ; seule la fidélité de Dieu dure à toujours ». Aucune souffrance, aucune épreuve, ne peut durer de façon continue au delà de 40 ans dans la vie d’un croyant. C’est aussi pour la même raison que la durée d’un jeûne ne doit pas excéder 40 jours. Car Dieu ne l’aurait jamais commandé et ne saurait répondre favorablement à un tel jeûne.

2)      Ne pas craindre : les soucis n’ont d’autre rôle dans la vie d’un homme que de le plonger davantage dans des problèmes. Si quelqu’un se soucie pour un problème, non seulement le problème ne se résolvera pas à cause de ses inquiétudes, mais le souci en lui-même deviendra un autre problème de surcroît ! Le Seigneur Jésus, pour montrer qu’il n’existe aucun justificatif aux soucis et aux craintes, fait appel à la foi des oiseaux du ciel comme illustration. Ils ne cultivent pas, ne moissonnent pas, n’amassent pas dans des greniers, mais sont toujours rassasiés. Les fleurs ne tissent pas non plus, mais sont les mieux vêtus. Même le renard a une tanière pour ses petits ! (Mat 6 : 25-34). Ne craignez jamais ce qui vous arrive car il y a toujours une porte de sortie à toute crise. Il y a toujours un matin après la nuit la plus noire. Ne pas craindre, c’est en fait dire au Seigneur qu’il est digne de votre confiance.

Quand les Israélites craignaient d’affronter les cananéens, Dieu ne les fît-il pas périr ? Et si ce même peuple avait craint la mer rouge, ne se ferait-il pas massacrer et exterminer par les Egyptiens qui les poursuivaient ? Tirez exemple du courage du jeune David contre le géant Goliath (1Sam 17 : 32-51). Voulez vous gagnez vos guerres ? Alors, sans crainte, avancez et laissez Dieu faire le reste.

3)      Ne pas être alarmé : s’alarmer, c’est se plaindre, du genre : pourquoi moi et pas les autres ? Dieu est si injuste pour permettre cela dans ma vie ? Où est donc sa fidélité ? Ce sont ces murmures et ces plaintes qui ont privé les enfants d’Israël de la terre promise : toute la génération sortie d’Egypte périt dans le désert, à l’exception de Josué et de Caleb. Ces plaintes commencèrent à propos de biens matériels (eau et nourriture), pour toucher progressivement les questions de leadership (Exode 15 :22-27 ; 17 : 1-7 ; Nbres 11 : 4-20 ; 12 : 1-16 ; 14 : 1-4, 26-30). Remarquez la réaction de Dieu à chacune de ces situations : malédictions, infirmités, mort… Les israélites étaient en guerre, mais ne savaient pas se comporter comme des soldats. Les murmures firent périr Coré et sa suite (Nbres 16). 

4)      Ne pas s’épouvanter : celui qui s’épouvante devant les crises et les combats qu’il devrait normalement affronter est un lâche. S’épouvanter, c’est surestimer l’ampleur du problème, minimiser le pouvoir de délivrance de Dieu, et se condamner à l’échec. Un Etat qui s’épouvante devant son ennemi est conduit forcement à signer une armistice avec lui. Exemple : c’est ce qui est arrivé à la France à la seconde guerre mondiale. Le Général De Gaulle, a su voir au-delà du bras puissant de l’ennemi, étant assuré que la persévérance paie toujours. C’est de là, en partie, qu’est venue la victoire de la France. Endurez patiemment la douleur, dit la Bible (Jacq.5 :11,1Pier.4 :12). s’épouvanter, c’est reculer quand Dieu veut que vous avanciez, perdre toute énergie, non parce que vous n’en avez pas, mais simplement parce que vous la sous-estimez au point de vous en dépouiller.

Dieu ne viendra jamais faire ce que nous pouvons faire à notre place. Il nous soutient dans le combat et nous rassure quant à la victoire, mais ne combat pas sans nous. C’est en effet lui qui exerce nos mains dans les guerres (Ps.144 :1-2).