La consolation des affligés 3 : les différentes manières dont on peut consoler une personne affligée

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Consoler les affliges

Nous allons voir dans ce message, comment consoler les affligés. Vous allez voir qu’il y a des gens qui ne peuvent jamais consoler quelqu’un. Ils n’ont pas été créés ainsi, mais ils sont devenus ainsi.

Mathieu 5 : 4 « Heureux les affligés car ils seront consolés… Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde. »

Nous allons voir dans ce message, comment consoler les affligés. Vous allez voir qu’il y a des gens qui ne peuvent jamais consoler quelqu’un. Ils n’ont pas été créés ainsi, mais ils sont devenus ainsi.

Mathieu 5 : 4 « Heureux les affligés car ils seront consolés… Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde. »

Quand Jésus-Christ a dit : « heureux les affligés, car ils seront consolés », est-ce qu’il a donné la conduite à tenir pour ceux qui devront consoler les affligés ?

Parfois, une personne est affligée autour de vous et vous vous cachez car vous ne savez pas ce que vous allez pouvoir dire à cette personne. Souvent, il ne faut pas blâmer ceux qui ne savent pas comment consoler.

Qui va consoler les affligés ? Comment les miséricordieux vont montrer leur miséricorde ? C’est lorsque les miséricordieux consolent les affligés. Ainsi, les miséricordieux vont récolter la miséricorde qu’ils ont semée dans la vie des affligés.

Lorsque certaines personnes souffrent, leurs proches vont approfondir leurs souffrances. 

Lorsque certaines personnes souffrent, elles préfèrent se cacher de leurs proches, parce qu’elles ont peur.

C’est seulement les miséricordieux qui peuvent consoler les affligés. Si vos reins ne sont pas ceints avec la miséricorde, il vous sera difficile de l’apporter à quelqu’un.

1 Thessaloniciens 5 : 14 « Nous vous en prions aussi, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre et consolez ceux qui sont abattus. Supportez les faibles. Usez de patience envers tous. »

C’est notre devoir de consoler les gens, de partager la souffrance des gens. Dieu a fait des paraboles pour nous montrer comment la vie fonctionne.

Dans Job 39 : 16 « L’aile de l’autruche se déploie joyeuse, on dirait l’aile de la cigogne. Mais l’autruche abandonne ses œufs à la terre et les fait chauffer sur la poussière. Elle oublie que les pieds peuvent les écraser, qu’une bête des champs peut les fouler. Elle est dure envers ses petits, comme s’ils n’étaient point à elle. Elle ne s’inquiète pas de l’utilité de son enfantement. Car Dieu l’a privée de la sagesse. Il ne lui a pas donné l’intelligence en partage. »  

L’Eternel a commencé à parler avec Job, avec parabole et en le questionnant. Si vous n’êtes pas compatissant, vous êtes inutile dans la vie. Parce que l’Eternel va vous tourner le dos, à vous et à votre famille aux jours de vos détresses.

Il y a des gens qui sont comme les autruches. Ils ne font pas attention à ce qu’ils font dans leurs vies. Si vous ne faites pas attention à ce que vous faites de votre propre vie, comment pourrez-vous faire attention à la vie de quelqu’un d’autre ?

Ceux qui ne savent pas comment consoler, ne savent pas non plus comment transmettre le message d’évangélisation. Puisqu’ils ne savent pas comment pallier, diminuer l’affliction de quelqu’un d’autre. Dans le livre des Actes des Apôtres, il y avait un homme appelé Barnabas, qui signifie : le fils de la consolation. C’était un homme qui savait consoler les gens affligés. 

Mais vous, vous êtes fils de quoi ? Fils de consolation, fils d’encouragement, ou bien fils de dispute, de découragement ? Comment voulez-vous qu’on vous appelle ?

A la mort du roi Salomon, ses administrés souffraient, ils sont donc venus voir son fils, le nouveau roi, pour lui dire qu’ils souffrent et qu’ils voudraient que leurs souffrances soient allégées, par le roi, et ils vont le servir jusqu’à la fin de leurs vie. Roboam, le roi a dit au peuple de revenir dans trois jours, pour qu’il leur donne sa réponse. Et sa réponse était que : si mon père Salomon vous a frappé avec une ceinture, moi, je vais vous frapper avec les scorpions. Cela a entraîné la division de son royaume.

Lorsque certaines personnes souffrent, elles veulent recevoir toutes sortes de consolation, même si c’est du placebo, c’est-à-dire une consolation passagère et psychologique.

Dieu lui-même est compatissant, c’est pourquoi il a supporté toutes nos souffrances.

Il y a des conditions pour être solidaire avec une personne affligée. Il y a deux éléments qui vont servir de base pour ce message : la patience et la longanimité. Il y a la patience envers les circonstances de la vie et il y a la patience envers Dieu et envers les hommes.

Lorsque vous démontrez la patience envers Dieu ou envers l’homme, c’est-à-dire que si je vous dis de rester ici jusqu’à ce que j’arrive, vous y restez, même si c’est difficile et même si je déborde le délai que j’avais prévu. Vous devez y rester, et ne pas permettre au diable de vous déstabiliser, à aller faire une autre action. Sinon, ce serait désobéir, et vous serez frappé quelque part, car vous vous êtes rendu vulnérable. Il y a une parole qui vous guide et si vous êtes en dehors des paramètres de cette parole, le diable va saisir cette occasion pour vous frapper. La longanimité, c’est lorsque vous démontrez la patience envers l’homme et envers Dieu.

Et il y a la patience envers les circonstances de la vie. Il y a des gens qui peuvent passer par les deux, et il y a des gens qui ne passent que par l’un de ces deux types de patience.

Comment consoler une personne affligée ?

1) Pour savoir comment compatir avec quelqu’un, vous devez être capable de vous positionner délibérément dans la souffrance morale, émotionnelle et psychologique de la personne. C’est-à-dire que vous devez pouvoir vous mettre à la place de la personne.

Le prince héritier en Angleterre a décidé un jour de dormir en route, sous le froid, pour expérimenter la souffrance des gens sans abri.Celui qui ferme ses oreilles aux cris des pauvres, va lui aussi un jour crier à l’Eternel et l’Eternel va lui fermer ses oreilles.

Pour consoler quelqu’un, vous devez être animé de sympathie et d’empathie, car c’est ce qui peut vous permettre de vous mettre à la place de la personne qui souffre et imaginer ce qu’elle traverse psychologiquement, moralement…

2) Pour consoler quelqu’un, vous pouvez établir un contact relationnel avec la personne, qui sera basé sur la prière.

Dans toutes les familles de la terre, il y a des personnes qui souffrent, alors, qu’est-ce que vous faites pour pallier à la souffrance des membres de vos familles qui souffrent ? Combien de fois vous priez pour les personnes qui souffrent ? Même si vous n’êtes pas à coté des personnes, vous pouvez prier pour elles. Savez-vous que Jésus-Christ se tient à la droite de Dieu, et qu’il prie pour nous ? Il intercède pour nous, pour les saints. Pourquoi Jésus-Christ intercède pour les saints ? Afin que les saints ne jettent pas l’éponge.

3) Pour consoler quelqu’un, vous pouvez lui apporter l’aide matérielle, financière, spirituelle… pour soutenir la personne. Comme font les bonnes volontés lors des catastrophes naturelles ou économiques.

Dans le livre de Job 42, après toutes ses souffrances,

Job 42 : 10 « L’Eternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis. Et l’Eternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé auparavant. Les frères, les sœurs et les anciens amis de Job, tous le visitèrent et ils mangèrent avec lui dans sa maison, ils le plaignirent et le consolèrent de tous les malheurs que l’Eternel avait fait venir sur lui et chacun lui donna une caissette et un anneau d’or. »

C’est l’Eternel qui a accordé le double de ce que Job possédait auparavant. Mais l’Eternel n’est pas venu personnellement pour accorder des richesses à Job. Ce sont des hommes qui ont donné à Job, mais Dieu dit que c’est moi qui l’ai donné à Job. Car Il leurs avait touché le cœur.

4) Vous pouvez délibérément affliger votre âme pour exprimer votre angoisse pour la personne qui souffre, en jeunant. Parce que s’il n’y a personne qui jeune et qui prie pour la personne affligée, il sera difficile pour l’Eternel de rétablir cette personne. Mais cela ne veut pas dire que c’est le jour que vous jeûnez et priez pour une personne affligée, que l’Eternel va automatiquement rétablir la personne. Parce que certaines personnes peuvent se dire : j’ai prié et jeûné pour que Dieu rétablisse cette personne et depuis, Dieu n’a rien fait, alors, j’arrête de jeûner et de prier. Si une personne raisonne ainsi, cela veut dire qu’elle ne montre pas la longanimité envers Dieu.

En fait, Dieu lui-même montre de la longanimité envers nous. C’est pourquoi nous sommes toujours en vie, et que Dieu ne nous a pas fait périr. Toute personne peut consoler, mais ce n’est pas toute personne qui console, qui peuvent retirer une personne de son affliction. Vous devez ressentir ce que la personne ressent, et vous devez jeûner et affliger votre âme, avant de pouvoir faire sortir cette personne, parce que c’est une guerre que l’on doit mener pour sortir une personne de son affliction.

5) Encouragez la personne par des paroles douces, au lieu de le déchirer davantage avec des paroles médisantes comme pour le culpaliser d’avantage. La personne qui souffre ne comprend pas ce qui lui arrive. Ce n’est pas elle-même qui s’exprime, il y a un pouvoir au-delà de sa capacité qui parle en lui.

Colossiens 4 : 6 « Que vos paroles soient accompagnées de grâce, assaisonnées de sel, afin que vous sachiez comment répondre à chacun. »

Il y a des gens qui ont des langues comme des glaives et les flèches. Lorsqu’ils parlent, c’est pour percer les gens. Pourtant, lorsqu’ils souffrent, ils veulent aussi que les gens les consolent. La manière dont une personne parle, démontre l’esprit qui gère la vie de cette personne. 

Une personne affligée, peut vous insulter ou vous adresser des paroles choquantes, mais vous devez agir avec sagesse et lui dire des paroles douces et calmes, en vous adressant directement à son cœur. Si une personne affligée vous parle avec haine, parlez-lui avec amour, s’il parle avec impatience, parlez-lui avec patience. C’est comme cela que vous pourrez accéder à son cœur.

Jérémie 18 : 18 « Venez, complotons contre Jérémie, car la loi ne périra pas faute de sacrificateur, ni la parole faute prophète. Venez ; tuons-le avec la langue. »

Ces gens voulaient donc tuer Jérémie avec la langue. Leurs paroles ne sont pas assaisonnées de grâce et de sel.

Combien de grâce accompagne tes paroles au quotidien ?

Lorsque vous ne savez pas quoi dire à une personne qui souffre, vous pouvez lui dire : désolé, est-ce que vous allez bien ? Comment tu te portes ? L’Eternel est avec toi, restez proche de la personne qui souffre. Ça va aller, ta chute d’aujourd’hui n’est pas la fin de ta vie. Dieu va te relever. Tu n’es pas seul, au lieu de lui maudire dans ses détresses. 

6) Pleurer avec la personne qui pleure. Cela la soulage. Vous ne pleurez pas pour montrer que sa situation est très grave, mais vous pleurez pour exprimer votre fragilité devant l’Eternel et pour démontrer que ce n’est pas la personne seulement qui est fragile. Nous sommes tous fragiles, ce qui lui est arrivé, peut arriver à n’importe qui d’autre. Je partage vos souffrances. L’Eternel ne ferme jamais les yeux sur les larmes vraies de quelqu’un.

7) Il ne faut jamais attendre d’être informé de la douleur et du sentiment de la personne avant de venir agir. Mais hâtez-vous de discerner physiquement, intuitivement, moralement, ce que la personne ressent et comment elle se porte. Si vous habitez dans la même chambre qu’une personne et si vous dites que vous ne savez pas si la personne a de quoi manger ou pas, que vous ne savez pas si la personne est en bonne santé ou pas, parce que la personne ne me l’a pas dit et chacun vit de son coté. Il y a des gens qui ne comprennent pas la compassion. Vous devez leur enseigner la compassion en la leur montrant. N’attendez pas qu’on vous dise qu’une personne souffre avant de le discerner. Demandez à la personne de partager avec vous ce qu’elle ressent, de partager avec vous ses douleurs. 

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. C’est aux affligés que l’on démontre la miséricorde.

8) Certaines personnes peuvent arriver à se consoler elles-mêmes. Les conditions pour arriver à se consoler soi-même, c’est être une personne qui comprend les perspectives divines de son affliction, c’est être une personne remplie de la crainte de Dieu et c’est être une personne qui marche dans l’intégrité. Si vous parcourez la Bible, vous aller vous rendre compte qu’il y a peu de personnes qui sont arrivées à se consoler elles-mêmes.

David l’a fait plus de deux fois : à la mort du premier fils qu’il a eu avec Batchéba et à la destruction de Siglag.

9) Pour consoler une personne qui souffre, touchez la personne qui souffre.Ayez des paroles de compassion envers vos parents. Dites leur que vous allez prendre soin d’eux et qu’ils ne vont pas souffrir tant que vous êtes là. Tout le monde aime être consolé pendant les moments d’affliction. Mais ce n’est pas tout les êtres humains qui peuvent consoler les autres. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles beaucoup de femmes et d’hommes divorcent et c’est une raison pour laquelle les gens n’arrivent pas à se marier. Ce qui leur manque, c’est la compassion. Vous avez besoin de compassion sincère pour pouvoir gérer une maison entière

10) Chantez des louanges au cœur de la personne affligée. Ne chantez pas des chansons de deuil auprès d’une personne qui est endeuillée, sinon cela va renforcer l’esprit de mort et de deuil autour d’elle. Chantez-lui des cantiques nouveaux à l’Eternel. Si l’Eternel a permis que vous soyez près de cette personne au moment de son affliction, c’est parce qu’il sait que vous pouvez faire quelque chose pour elle. C’est parce que vous pouvez lui apporter la guérison mentale, psychologique.