Le Repas Saint du Seigneur

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Qu’est-ce que la sainte cène ?

La sainte cène est aussi connue sous le nom de repas du Seigneur. C’est le repas fraternel institué par le Seigneur Jésus Christ la nuit où il fut livré entre les mains de ses bourreaux pour être crucifié. (Luc 22 : 14-22).

La sainte cène est un symbole d’une alliance nouvelle, celle du sang de Jésus Christ versé pour la rédemption de ceux qui croient, qui remplace l’ancienne alliance sous la loi, établie  à travers le sang des animaux. 

Qu’est-ce que la sainte cène ?

La sainte cène est aussi connue sous le nom de repas du Seigneur. C’est le repas fraternel institué par le Seigneur Jésus Christ la nuit où il fut livré entre les mains de ses bourreaux pour être crucifié. (Luc 22 : 14-22).

La sainte cène est un symbole d’une alliance nouvelle, celle du sang de Jésus Christ versé pour la rédemption de ceux qui croient, qui remplace l’ancienne alliance sous la loi, établie  à travers le sang des animaux. La signification du repas du Seigneur est manifeste dans le passage ci-dessus cité comme dans les suivants :

1Cor 10 : 16-17

1Cor 11 :20-24

C’est à la mémoire de Jésus que ce repas est célébré : souvenir de sa mort, de sa résurrection et de sa venue de bientôt. C’est aussi un signe de communion au sang de Jésus Christ versé pour nous. Le pain représente le corps de Jésus christ et la coupe son sang. Cela ne veut pas dire que ces aliments sont le corps et le sang de Jésus ! Christ parle fréquemment en parabole, ce sont les gens ignorants et mal affermis qui tordent le sens de ce qu’il dit. Jésus dit aux Israélites, à qui étaient interdits le sang et la chair humaine de manger sa chair et de boire don sang.  Voudrait-il alors instaurer le cannibalisme ? Loin de là. Lui, dit-il, est venu pour accomplir la loi et non pour l’abolir. Aucun iota, poursuivit-il, ne sera ôté de la loi. Christ est l’agneau de Dieu, cela ne signifie pas qu’il est le mouton de Dieu. 

Dieu parle toujours en image, en empruntant des termes comme agneau, brebis, colombe, porcs, corps, sang, pour ne citer que ceux-ci, pour signifier des vérités que ces choses peuvent représenter. Par exemple, un agneau est humble, pur, donc recommandé pour le sacrifice à cause de sa nature. Dans Esaïe 53, nous lisons : il a été amené à la boucherie comme un agneau et a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent (Verset 7). Dans Jean pourtant, Jean le baptiste dit de Jésus : voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean : 1 :29).

Le corps et le sang de Jésus sont symbolisés par le pain et la coupe. En mangeant le corps de Jésus, et en buvant son sang dans la vérité, nous avons la vie éternelle. Etudiez bien Jean 6 : 27-56. Jésus insiste sur la nécessité de manger sa chair et de boire son sang pour vivre éternellement. Plusieurs étaient scandalisés, et ses disciples lui dirent : cette parole est dure, qui peut l’écouter. Ils ne comprenaient pas, mais croyaient tout de même. Et à Jésus de leur ouvrir les yeux : le chair ne profite de rien (la viande, le corps), mais c’est l’esprit qui vivifie. Les paroles qu’ils avaient dites sont esprit et vie (versets 60-63). Le pain et le sang que Jésus donne à manger et boire, c’est en réalité son sacrifice (sacrifice de sa chair et versement de son sang) sur la croix pour le salut de ceux qui croient.

En participant au repas du Seigneur, nous lui attestons notre attachement par un engagement renouvelé de nous conduire comme il le veut : marcher dans la sainteté, dans l’intégrité, dans l’amour…, si ce repas a lieu dans un environnement qui obéi à la doctrine de Christ, en particulier si l’instituteur (du repas) est un fidèle adepte de cette doctrine. 

Qui peut participer à la sainte cène ?

Peut y participer toute personne née de nouveau et marchant dans la sainteté, et manifestant le désir d’y participer. L’inique n’y a pas droit, sous peine d’être frappé de maladies, d’infirmités voire de mort prématurée (1Cor11 : 30). Que celui qui participe à ce repas s’examine donc, afin de ne pas pécher contre le sang de l’agneau de Dieu, par lequel il est purifié !

Qui ne peut pas y participer ?

D’abord, le non croyant n’en a pas le droit. La sainte cène a été instituée par ceux qui ont accepté Jésus Christ comme leur Seigneur et Sauveur. Ensuite, le croyant indiscipliné, marchant dans le désordre ne doit pas y participer.  Il n’y a pas de dérogation. Celui qui y participe indignement en portera la peine selon l’ordonnance du Seigneur. Certains croyants malheureusement, pour prouver aux autres qu’ils n’ont pas de péché, tordent leur conscience, ou font une prière hâtive de repentance au moment où l’on célèbre la cène, ceci pour masquer leur iniquité. Et le repas du Seigneur, au lieu d’être pour eux une opportunité de fortification et de communion fraternelle, devient pour ces personnes un fardeau ; pire, des moments où ils s’attirent des malédictions.

Jésus n’a jamais dit que celui qui ne participe pas à la cène ne sera pas sauvé, comme c’est le cas pareillement pour le baptême d’eau. Ce ne sont que des symboles d’une vérité spirituelle invisible. Pourtant, celui qui participe à la cène avec la conscience chargée de péchés peut récolter des maladies, ou même la mort. La prudence est donc de rigueur ! 

Quand une église doit-elle organiser une sainte cène ?

Il n’ y a pas de recommandations quand aux dates précises auxquelles il faut organiser des saintes cènes. La décision revient au leader/pasteur de l’église, selon la direction que le Seigneur lui donne, et selon les fréquences qu’il établit. En revanche, cela suppose que ce responsable soit saint et irréprochable en tous points.

Où faut-il participer à une sainte cène ?

Evidemment, un croyant doit (peut) participer aux saintes cènes organisées dans son assemblée/cellule. Ainsi, il est rassuré de l’esprit qui  marche dans cette église et de la conduite du pasteur. Le problème apparaît lorsqu’il est en voyage. Dans ce cas, il doit s’enquérir pour savoir si son assemblée d’accueil est vivante. Il peut le faire avec le témoignage d’un parent, d’un ami, d’un(e) frère/sœur qu’il reconnaît bien la conduite comme sainte. Autrement, il pourrait juger lui-même, après une certaine période d’expérience, l’état spirituel de l’assemblée, à travers la conduite du leader. Il peut alors participer à une sainte cène dans cette église si le comportement du leader est irréprochable ; autrement, il doit s’en garder pour ne pas participer à une table de démons. 

Quelles sont les conditions à remplir pour pouvoir participer à une sainte cène ?

Il n’en existe pas d’autres en sus de celles déjà énoncées, à savoir être un croyant marchant dans la sainteté. Le baptême d’eau ne qualifie pas un croyant pour la sainte cène. Nous entendons par là qu’il n’a pas besoin d’être baptisé d’eau pour être jugé digne de participer au repas du Seigneur. Il est vrai que dans certaines églises, le baptême constitue une carte d’abonnement à ce repas. Dans d’autres, la carte de baptême est une preuve de la nouvelle naissance. Ce ne sont que des ordonnances humaines qui n’ont pas de fondements spirituels. Expliquons nous.

Mat 26 :29 : « je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon père », dit Jésus en parlant de la cène. Or il dit au prisonnier sur la croix : « en vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis (Luc 23 : 43). Ce qui peut se comprendre qu’au paradis, quand les saints se souviendront de l’œuvre expiatoire de Jésus à travers la sainte cène, le prisonnier y aura droit. Mais est-il baptisé ? Absolument pas.

Il n’en demeure pas moins que le baptême de l’esprit soit nécessaire pour le communiant. Mais cela ne constitue pas une condition en soi, du moment où le croyant qui marche par l’esprit est par essence baptisé d’esprit. 

Corps et sang : quels ingrédients utilisés ?

Le pain et le vin sont les mets utilisés par notre Seigneur. Pour le pain, il n’y a pas de polémique là-dessus, ce qui n’est pas le cas pour le vin. « Le croyant et le vin alcoolisé » a  cessé d’être un sujet de débat. La bible condamne l’alcool, cela est explicite (ceci ne constituant pas le but de cet enseignement, nous n’en dirons pas d’avantage).  Il en va de soi que l’alcool ne sied pas à la coupe. Les églises  qui en usent n’ont d’autre but que de trouver des occasions pour enivrer leurs fidèles, ce qui est contradictoire à la vertu biblique. Nous retiendrons que l’eau, le vin (non alcoolisé), le thé/café, la limonade, les boissons gazeuses ou toute autre similaire sont parfaitement adaptés pour la boisson.

Dieu bénisse ceux qui observent ce commandement à la mémoire du Seigneur Jésus Christ dans la sainteté ! Amen.