La consolation des affligés 2 : l’objectif, la mission et le but de la consolation

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La vraie consolation des gens affligés, est que l’Eternel va les délivrer au jour de leur détresse. Cette certitude doit vous habiter et vous consoler. Ceci nous montre que le diable n’est pas le maître, il n’est pas le maître des afflictions et il n’est pas le maître de votre vie. Ceci doit déjà vous consoler.

Le jour de votre affliction, la vraie consolation que vous devez avoir, du fond de votre cœur, c’est que, quelque soit la grandeur de votre affliction, quelque soit l’épaisseur de vos ennuis, quelque soit la taille de votre confusion, l’Eternel va toujours vous délivrer. Mes problèmes peuvent être grands, ils peuvent me dépasser, ils peuvent être au-delà de ma portée, mais une chose est claire, l’Eternel va toujours me délivrer. Les nouvelles peuvent être mauvaises, mais l’Eternel va toujours vous délivrer des mauvaises nouvelles. Vos attentes peuvent être difficiles à accomplir, mais l’Eternel va vous délivrer. 

Si vous êtes une personne juste, l’Eternel va toujours vous délivrer. Au cas où vous vous demandez et si la personne n’est pas juste, est-ce qu’elle sera quand même délivrée par l’Eternel, au jour de sa détresse ? Les membres de votre famille n’ont pas accepté Jésus-Christ dans leurs vies, alors, est-ce que l’Eternel va aussi les délivrer au jour de leur détresse ? Et, il y a une affliction constante dans la famille, est-ce que je dois les rendre chrétiens, ou bien, est-ce qu’ils doivent d’abord devenir des gens justes, avant que l’Eternel les délivre au jour des détresses ?

J’ai aussi une bonne nouvelles pour vous, si vous vous trouvez dans cette situation. L’Eternel est compatissant, il est miséricordieux. Dans Mathieu 5 : 4, Jésus-Christ n’a pas dit, bénis soient les malheureux, parce qu’ils sont justes, ils auront la miséricorde. Quand les méchants se trouvent dans les situations difficiles, surtout les gens de nos familles, l’Eternel va leur tendre sa main de compassion, à cause de sa bonté, seulement s’il y a quelqu’un qui est juste et qui crie vers Dieu, afin que la personne méchante soit sauvée.

Donc, si vous vous tenez dans la justice, beaucoup de gens peuvent être épargnés du malheur, si vous pouvez élever votre voix, pour prier et crier vers Dieu pour eux. Ne fermez pas vos yeux aux cris des malheureux et ne détournez pas vos regards des personnes qui souffrent.

Les enfants d’Israël étaient en Egypte, parce que l’Eternel en a voulu ainsi, et ils ont souffert pendant 400 ans. Et, un jour l’Eternel a dit : « j’ai entendu la voix des personnes qui souffrent et qui crient ». On peut se demander, est-ce l’Eternel n’a pas entendu les cris et la souffrance de son peuple, durant la première année de leur captivité en Egypte ? Et la deuxième année, la troisième année, l’Eternel n’a-t-il toujours rien entendu ? Après les 100 premières années, Dieu n’a-t-il toujours rien entendu et rien su de la souffrance de son peuple ? Est-ce que l’Eternel était endormi ?

Non, il n’était pas endormi. C’est parce qu’il n’y avait pas de personne qui crie et qui pleure, il n’y avait pas une personne qui priait pour les gens qui souffraient. Les gens qui souffraient sont des gens méchants. Les gens méchants ou les gens opprimés ne peuvent pas se délivrer eux-mêmes. Comme vous le savez, l’avenir des gens méchants, c’est la mort et la destruction. Donc c’est lorsque l’Eternel a trouvé une personne qui est juste et qui pouvait intercéder pour le peuple, par les vertus et les valeurs de sa vie, c’est à ce moment que l’Eternel a dit qu’il a trouvé une personne par qui il pourra libérer son peuple.

Exode 2 : 21 – 25 « Moise se décida à s’installer chez cet homme qui lui donna pour femme Sephora, sa fille. Elle enfanta un fils, on lui donna le nom de Guerchom, car il dit j’habite un pays étranger.

Longtemps après le roi d’Egypte mourut et les enfants d’Israël gémissaient encore sous la servitude. Ils poussaient des cris. Ces cris que leur arrachaient la servitude montaient jusqu’à Dieu et Dieu entendit leur cris et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu regarda les enfants d’Israël et il en eut compassion »

Exode 3 : 7 – 10 « Et l’Eternel dit : j’ai vu la souffrance de mon peuple en Egypte et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs car je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer du pouvoir des Egyptiens et pour le faire monter de ce pays, dans un grand et vaste pays, dans un pays ou coule le lait et le miel, le lieu ou vivent les cananéens, le hittites, les amoréens. Voici, les cris d’Israël sont venus jusqu’à moi. J’ai vu l’oppression que leur font subir les Egyptiens. Maintenant, je t’enverrai auprès de Pharaon et tu feras sortir mon peuple d’Egypte. »

C’est après 400 ans que Dieu dit qu’il a vu la souffrance de son peuple qui est en Egypte. Cela ne veut pas dire que Dieu n’avait pas vu la souffrance de son peuple auparavant, mais l’iniquité des gens a fermé l’attention de Dieu contre eux et Dieu n’a trouvé aucun intérêt à recevoir favorablement leurs cris et pleurs. Il n’y avait personne qui pouvait intercéder pour eux, que ce soit par la parole, par les vertus de la vie, ou par les valeurs de sa vie. Les rois viennent et partent, les princes viennent et partent, mais les souffrances des affligés persistaient.

Comme l’Eternel dit : j’ai vu la souffrance de mon peuple en Egypte, c’est de la même manière que Dieu dit j’ai vu la souffrance de mon peuple qui est dans cette église. C’est de la même manière Dieu dit j’ai vu la souffrance de mon peuple, qui se trouve dans différents pays. Comme nous l’avons vu, il y a différents types d’afflictions dans la vie, mais la pire des afflictions, c’est la souffrance psychologique. Quand vous affligez une personne psychologiquement, vous la pousser à ôter sa vie. De nos jours, si les gens parlent d’euthanasie, c’est parce que pour eux, ils souffrent pour l’éternité, dans leurs pensées. C’est-à-dire qu’ils souffrent et, dans leurs pensées, cette souffrance n’aura pas de fin, alors, mieux vaut mettre fin à leurs jours.

Je voudrais vous assurer aujourd’hui, que l’Eternel a vu toute l’oppression que l’ont met sur vous. Toutes les personnes qui vous oppriment, et toutes les personnes qui vous ont opprimé, Dieu a tout vu, il a tout ramassé et il est sur le point d’agir pour vous et il agira.

Nous avons vu dernièrement les lamentations de Jérémie, et Amos. Ce sont toujours les prophètes qui se lamentent pour le peuple. Je me suis déjà lamenté devant l’Eternel, à propos de l’oppression de mon peuple, dans leur santé, dans leurs finances, dans leurs vies sentimentales, au sujet de leurs études, au sujet de leur avenir. Dieu, allez-vous continuer à fermer vos yeux ? Allez-vous continuer à faire comme si ce n’est pas votre peuple ? Allez-vous continuer à laisser leurs adversaires se moquer d’eux ? Le moment de sauver Sion, c’est maintenant ! Que l’affliction de ton peuple te regarde, Seigneur, prends pitié et délivre ton peuple.

Les prophètes qui se lamentent, ne se lamentent pas pour eux-mêmes, ils se lamentent pour le peuple d’Israël.

Pourquoi doit-on consoler les gens qui se trouvent dans le malheur ?Certaines personnes se disent que lorsqu’elles étaient affligées, elles n’ont trouvé personne pour les consoler, alors, pourquoi devraient-elles consoler les autres personnes quand elles se trouvent dans l’affliction ? C’est de l’égoïsme.

2 Corinthiens 4 : 16 – 18 « C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Bien que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du monde présent produisent au-delà de toute mesure éternelle de gloire car nous ne regardons pas aux choses visibles mais à celles qui sont invisibles. Car les choses visibles sont passagères et les invisibles sont éternelles. »

Dans la Bible, nous voyons comment les amis de Job l’ont consolé dans son affliction. Lorsqu’une personne est affligée autour de nous, parfois les gens la fuient, ils disent qu’ils ne savent quoi lui dire pour la consoler. Il ne faut pas fuir les personnes qui sont affligées.

Comment les gens fuient des personnes affligées ? C’est lorsqu’on déclare une chose qu’on peut faire pour aider une personne affligée, et que vous dites que vous ne pouvez pas contribuer dans cette activité, parce que vous n’êtes pas mentalement disposé pour participer à cette activité. Vous fuyez des gens affligés.

Les raisons pour lesquelles on doit consoler les affligés :

1) La première raison pour consoler les affligés, c’est de pouvoir parler dans le cœur des gens affligés, en essayant de remplir la vacuité émotionnelle qui est en eux.Si tu n’as rien à dire pour consoler quelqu’un, ne dis pas n’importe quoi et n’importe comment. Sinon, l’Eternel lui-même peut se mettre en colère contre toi.

C’est de pouvoir fortifier la personne affligée par vos paroles, pas pour la décourager davantage. Si vous voyez une personne affligée, que vous la connaissiez ou pas, que ce soit votre adversaire ou votre ami, c’est votre devoir d’aller vers elle afin de lui parler et de fortifier son être intérieur, car l’affliction rompt et brise nos émotions. Ainsi, c’est votre responsabilité et votre devoir d’aller vers les personnes affligées, de chercher et trouver les paroles adaptées pour consoler et pour rétablir l’énergie et la force de la personne affligée, afin que la vacuité émotionnelle qui est en eux soit remplacée par des mots et des paroles fortifiants. 

Job était un homme qui avait 10 enfants, 7 fils et 3 filles. Il avait beaucoup de troupeaux et des affaires florissantes. Et à un moment, jour après jour, il a tout perdu, il a subi une attaque multifrontale, une attaque sur différents cotés et sur différentes dimensions. Ainsi, tous ses enfants, tous ses troupeaux, toutes ses affaires ont été détruits. Ses amis sont venus le consoler. Ils étaient quatre. Si vous n’avez rien à dire à un malheureux, mieux vaut rester chez soi. Job s’est dit : l’Eternel donne, l’Eternel reprend, je vais toujours continuer de louer l’Eternel. Mais ses amis, qui sont venus le consoler, sont restés pendant sept jours, sans rien lui dire. Ils n’ont pas trouvé un mot à lui dire. Est-ce là une vraie consolation ? Lorsque ses amis sont restés pendant sept jours sans rien lui dire, Job s’est dit : ah, maintenant, je sais que mes problèmes dépassent tout ce que l’on peut imaginer. Ceci est une affliction psychologique terrible. C’est pourquoi Job a commencé à déclarer, à propos de lui-même :

Job 3 : « Et ils se tinrent assis auprès de lui sept jours et sept nuits sans lui dire une parole, car ils voyaient combien sa douleur était grande. Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. » 

Job n’a pas maudit le jour de sa naissance, parce qu’il était fatigué, mais parce que les gens l’ont conformé à cette mentalité dans ses pensées, parce que ses amis qui étaient venus le consoler, n’avaient rien à lui dire pour le réconforter. Le plus âgé parmi les gens qui sont venus le consoler, a prit la parole.

Job 4 : 1 – 7 « Et Elifaz de Téman prit la parole et dit : si nous osons ouvrir la bouche, en seras-tu peiné, mais qui peut garder le silence. Voici, tu as souvent enseigné les autres et tu as fortifié les mains languissantes. Tes paroles ont relevé ceux qui chancelaient et tu as affermi les genoux qui pliaient. Et maintenant qu’il s’agit de toi, tu faiblis. Maintenant que tu es atteint, tu te troubles. Ta crainte de Dieu n’est-elle pas ton soutien, ton espérance ? Cherche dans ton souvenir quel est l’innocent qui a périt ? »

Ce discours est-il vraiment réconfortant, consolateur ? Pourtant il peut vous arriver d’avoir la même attitude face au malheur de quelqu’un : quand vous déclarez par exemple que heureusement que ce malheur ne m’est pas arrivé et n’est pas arrive à un de mes proches. Si une autre personne a subi ce malheur, c’est à cause des conséquences de ses péchés. Une personne affligée, n’a plus rien dans son cerveau, dans ses pensées, pour savoir si elle est innocente ou coupable et si vous venez ajouter à sa douleur en l’accusant… Le but de la consolation, c’est de fortifier la personne affaiblie, ce n’est pas pour affaiblir et condamner une personne qui est déjà affaiblie.

Si on vous apprend que votre adversaire a fait un accident et qu’il est mort, et que vous dites : tant mieux !

Job 5 : 1 – 2 « Cris maintenant pour voir qui te répond. Auquel des saints t’adresses-tu ? L’insensé périt dans sa colère, le fou meurt dans ses emportements… Heureux l’homme que Dieu châtie. Ne méprise pas la correction de l’Eternel. » 

Elifaz peut dire : heureux l’homme que Dieu châtie, puisque ce n’est pas lui, qui est présentement châtié… Certaines personnes disent que c’est parce que les dirigeants africains se comportent mal, qu’il y a des fléaux dans leurs pays. Pourquoi Dieu ne détruit pas les enfants des personnes corrompues, qui détournent l’argent dans nos pays ?

Nous allons vois la réponse que Job a donnée à Elifaz :

Job 6 : 1 – 4 « Et Job prit la parole et dit : Ô s’il était possible de peser mes douleurs, et si toutes mes calamités étaient sur la balance, elles seraient plus pesantes que le sable de la mer. Voila pourquoi mes paroles vont jusqu’à la folie. Car les flèches du Tout-Puissant m’ont percé. »

Ensuite un autre des amis de Job a pris la parole.

Job 8 : 1 « Bildad de Chouha prit la parole et dit : jusqu’à quand veux-tu discourir de la sorte ? Et les paroles de ta bouche seront-elles un vent impétueux ? Dieu renverse-t-il le droit ? Le Tout-Puissant renverse-t-il la justice ? Tes fils ont péché contre lui et il leur a fait payer les conséquences.

Est-ce là une manière de consoler quelqu’un ?

Mais toi, si tu recours à Dieu, si tu implores le Tout-Puissant, si tu te montres juste et droit, alors certainement il te rendra le bonheur… »

Les amis de Job avaient tous le même discours : Job, tu n’es pas pur, tu es un pécheur. Tous tes acquis sont des produits de péchés et tes enfants ont mangé des produits de péchés. Nous attendons seulement pour voir quand l’Eternel va t’écraser aussi, parce que nous sommes surs que l’Eternel va t’éliminer aussi, tout comme tes enfants.

Devant une personne qui est déjà affligée, ce n’est pas un discours à tenir, parce que vous en ajouter à ses détresses. Dans ce cas, au jour de votre détresse, vous n’allez pas trouver une personne qui va vous aider.

Dans 2Samuel 3, il y avait un homme de guerre nommé Abner. Joab, le chef d’armée de David était jaloux d’Abner. Donc par manipulation, Joab a fait assassiner Abner. 

2 Samuel 3 : 31 – 39 « Et David dit à Joab et à tout le peuple qui se trouvait avec lui : déchirez vos vêtements et pleurez devant Abner. Le roi David marcha derrière le cercueil. On enterra Abner à Hébron, le roi David éleva la voix et pleura sur le sépulcre d’Abner et tout le peuple pleura. Le roi fit une complainte sur Abner et dit : Abner devait-il mourir comme meurt un criminel ? Tu n’avais ni les mains liées, ni les pieds dans les chaines. Tu es tombé comme on tombe devant les méchants. Et tout le peuple pleura de nouveau sur Abner. Le peuple s’approcha de David pour lui faire prendre quelque nourriture pendant qu’il était encore jour. Mais David jura en disant : que Dieu me traite dans toute sa rigueur si je goute du pain ou quoique ce soit avant le coucher du soleil. Cela fut su et approuvé par tout le monde, qui trouva bon ce qu’avait fait le roi. Tout le peuple et tout Israël comprit en ce jour, que ce n’était pas par ordre du roi, qu’Abner, fils de Ner, avait été tué. Et le roi dit à ses serviteurs. Ne savez-vous pas qu’un chef, un grand homme est tombé aujourd’hui en Israël ? Je suis encore faible, quoique j’aie reçu l’onction. Et ces gens, les fils de Serouja sont puissants pour moi. Que l’Eternel rende selon la méchanceté à celui qui fait le mal. »

Nous voyons ici comment David a réconforté et fortifié l’âme des gens qui étaient blessés en ce jour-là.

2) La deuxième raison pour laquelle nous devons consoler les affligés, c’est pour donner la direction ou l’objectif et les perspectives divines de l’activité qui a produit la détresse, sans recourir au blâme, mais en étant animé par la sympathie et l’empathie, tout en montrant l’amour à la personne affligée.Vous pouvez sympathiser avec quelqu’un sans lui montrer de l’amour, mais vous ne pouvez pas démontrer l’empathie sans démontrer l’amour.

Si vous n’arrivez pas à montrer de l’amour à une personne affligée, et si vous n’arrivez pas à indiquer les perspectives divines de son affliction, la personne va finir par se condamner, se détester, et finir par avoir des problèmes psychiatriques. Car cela brise l’émotion des gens, parce qu’ils ne comprennent pas pourquoi ils souffrent. Ils n’y a personne pour leur tendre la main d’amour combinant sympathie et empathie. Quand vous montrez de l’empathie, vous venez prendre la place de la personne qui souffre. Quand vous démontrez de la sympathie, vous dites juste à la personne que vous êtes désolé pour ce qui lui arrive. 

Psaume 147 : 3 « Il guérit ceux qui ont le cœur brisé. »

Comment l’Eternel guérit le cœur brisé ? C’est par nos bouches. C’est la bouche des personnes que Dieu utilise pour guérir les cœurs brisés. C’est pourquoi il est écrit dans la Bible, qu’il y a le pouvoir de la vie et de la mort dans la langue.

Lorsque vous voulez aller consoler une personne affligée, vous devez savoir ce que vous allez y faire et pourquoi vous y aller.

3) La troisième raison pour consoler une personne affligée, c’est pour lu donner espoir et espérance, afin que la personne affligée voit qu’il y aura la possibilité d’une activité meilleure que l’activité précédente, qui vient de lui arriver. La chute d’un homme n’est pas la fin de sa vie. Certaines personnes disent souvent, on peut tomber, mais il ne faut pas oublier de se relever. Mais ce qu’oublient ces personnes, c’est que lorsqu’une personne tombe, il est difficile de se relever, c’est pourquoi une personne qui chute, a besoin de quelqu’un d’autre pour le fortifier et l’aider à se relever. La chute d’un homme n’est pas la fin de sa vie. Ne vous réjouissez jamais de la chute de quelqu’un, ne vous moquez jamais d’une personne qui tombe, parce que c’est une leçon pour vous-même, et si vous ne faites pas attention, cela peut vous arriver aussi.

Après tous les discours des amis de Job, Elihou, le plus jeune dit :

Job 32 : 1 – 8 « Ces trois hommes cessèrent de parler, parce qu’ils se regardaient comme justes. Ceci enflamma la colère d’Elihou. Voyant qu’il n’y avait plus de réponse dans la bouche de ces trois hommes, Elihou, fils de Barakel de Gouz prit la parole et dit : je suis jeune et vous êtes des vieillards et je disais en moi-même, le grand nombre d’années enseignera la sagesse. Mais en réalité, dans l’homme c’est l’esprit et le souffle du tout puissant qui rend intelligent, qui procure la sagesse. »

Elihou avait moins de 30 ans. La sagesse ne vient pas toujours avec l’âge. C’est l’esprit du Tout-Puissant qui procure l’intelligence. Ce n’est pas votre âge qui va vous aider à savoir comment consoler une personne affligée, mais la sagesse qui vient d’en haut. Cette sagesse est premièrement pure, pacifique, sans hypocrisie. Mais si vous voulez utiliser la sagesse qui vient du monde, elle est terrestre, démoniaque, diabolique, elle ne peut donner aucun résultat. C’est la sagesse du monde que les amis de Job ont utilisée. Ils disaient des paroles vraies, mais à la mauvaise personne.

Elihou est le seul qui a défendu Job.

4) La quatrième raison est pour délivrer la vie de la personne affligée, des forces et des pouvoirs démoniaques célestes, qui opèrent dans les ténèbres.

5) La cinquième raison pour consoler une personne est de faire de cette consolation, une semence pour soi contre la chose pareil dans l’avenir.Peut être vos enfants vont récupérer les fruits de cette semence, ou vous-même, pendant que vous êtes vivant. Quand vous consolez une personne affligée, quand vous priez et jeunez pour des personnes affligées, c’est une semence que nous semons. Nous la semons non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour les générations qui vont sortir de nous, et à qui nous ne pensons même pas encore.

6) La sixième raison pour consoler c’est pour que nous qui sommes affligés, nous ayons la capacité de donner nos vies comme une leçon pour les autres personnes qui vont venir après nous. 

2 Corinthiens 1 : 3 « Bénis soit Dieu, le père de notre Seigneur Jésus-Christ, le père de miséricorde et de toutes les consolations. C’est lui qui nous console dans toutes nos afflictions. Afin que par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler et réconforter ceux qui se trouvent dans l’affliction. Car de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ. Si nous sommes affligés, c’est pour votre consolation. »

L’apôtre Paul qui a écrit ce passage, a beaucoup souffert, il a été affligé. Mais après toute cette souffrance, il a déclaré ceci aux corinthiens. En effet, vous ne pouvez pas consoler les personnes affligées, si vous n’avez pas vous-même été affligé, ou si vous n’avez pas compris le sens spirituel de votre affliction.