La doctrine des liens spirituels indestructibles

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La conception naturelle des liens qui unissent des personnes repose sur deux fondements : les liens de consanguinité (parenté) et ou des alliances non consanguines (amitié, mariage…). Nous allons voir qu’il existe d’autres alliances de nature « indestructibles » qui n’ont aucun fondement dans le naturel.

Ces liens ne se transmettent pas par le sang, ce ne sont pas aussi ceux basés sur la parenté. Ils lient des générations de personnes dans l’esprit qui ont la nature divine du vrai Dieu.

La conception naturelle des liens qui unissent des personnes repose sur deux fondements : les liens de consanguinité (parenté) et ou des alliances non consanguines (amitié, mariage…). Nous allons voir qu’il existe d’autres alliances de nature « indestructibles » qui n’ont aucun fondement dans le naturel.

Ces liens ne se transmettent pas par le sang, ce ne sont pas aussi ceux basés sur la parenté. Ils lient des générations de personnes dans l’esprit qui ont la nature divine du vrai Dieu.

Quels sont ces liens ? Au travers de quelles bases ces liens naissent-ils ? Comment les déchiffrer ou les découvrir ?

I. LA DOCTRINE DES LIENS SPIRITUELS INDESTRUCTIBLES :

Lisons Genèse 14:17-20 «Quand Abram revint après avoir battu Kador-Laomer et les rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome alla à sa rencontre dans la vallée de Shavé. Melchisédech, roi de Salem, apporta du pain et du vin ; il était prêtre du Dieu Très-Haut. Il prononça cette bénédiction : « Bénit soit Abram par le Dieu Très-Haut qui créa ciel et terre, et béni soit le Dieu Très-Haut qui a livré tes ennemis entre tes mains. » Et Abram lui donna la dîme de tout ». Ce texte marque le commencement d’une doctrine que les enfants de Dieu, avertis par révélation pratiqueront et continuent de vivre jusqu’à nos jours.

Ce texte raconte qu’Abram qui des années auparavant avait quitté sur instruction de l’Eternel, sur terre natale, sa famille pour aller, sans même me connaitre, vers un pays que Dieu donnera à ses générations futures (Genèse 12 :1-7 Genèse 13 :14-17). Le chapitre 14 entier mérite d’être lu pour bien comprendre et situer le contexte de la situation. Durant sa marche vers Canaan, la terre que Dieu lui avait promise, Abram s’est séparé avec son neveu, le fils de son frère qu’il avait amené avec lui, Lot. Or dans la région où ils se trouvaient, et même bien avant leur arrivée, les rois qui habitaient ces plaines étaient en perpétuel conflit. L’un d’eux, Kadorlaomer avait fini au bout de quatorze ans, par vaincre les autres rois et à s’emparer de leurs richesses. Au passage, poussé par son élan de vainqueur, il avait emprisonné et amené le neveu d’Abram. Lorsqu’Abram l’a appris, il est allé en guerre avec ses hommes pour reprendre son neveu capturé. Homme de stratégie, de dignité et spirituel, Abram avait, nuitamment, réussi à battre Kadorlaomer et ses hommes. 

En rentrant victorieusement, Abram est intercepté dans le désert par un homme qui est « sacrificateur du Dieu Très Haut » et qui s’appelle Melchisédek. Melchisédek avait-il appris la victoire d’Abram ? Une seule chose est sûre, c’est que cet homme ne venait pas lui faire la guerre. Intéressons nous au portrait social de cet homme. Genèse le décrit comme un roi. Un roi de paix, voilà pourquoi le texte plus haut souligne qu’il est «roi de Salem » Ce qui nous intéresse à ce niveau est pourquoi Melchisédek est considéré comme roi « sacrificateur du Dieu Très Haut ». La région où se trouvait le territoire des dix rois (dont neuf en guerre, Genèse 14 :1-9 plus le roi Melchisédek) était sans aucun doute une région instable à cause des conflits entre ses rois qui passaient le temps à créer des alliances éphémères entre eux, les uns envers les autres, entretenaient des jalousies contre les richesses. Ces trois, en perpétuelle situation de conflits, dirigeaient des territoires comme Sodome, Gomorrhe, Schinéar… qui à l’époque étaient des hauts lieux de la perversité, de l’immoralité, des cultes des idoles. Cela démontre à suffisance quel était leur état spirituel. Melchisédek était, en lisant le texte, un homme qui était pour ainsi dire stable, un homme de paix, l’homme par qui l’Eternel accède les régions toutes entières.

Ce qui au sens large signifiait qu’il avait la crainte de Dieu à l’opposé des autres rois. Il était donc un homme mis à part, un roi exceptionnel parce que son caractère plaisait à l’Eternel. Donc en plus d’être riche en tant que roi, il reconnaissait l’existence d’ «un Dieu Très Haut » qu’il craignait et faisait connaitre parmi les gens de son peuple. Melchisédek était issu d’une génération naturelle, c’est-à-dire qu’il était un être humain.

Allons dans le texte Hébreux 7 :1-3 « Ce Melchisédek donc, roi de Salem, prêtre du Dieu Très-haut, qui alla au-devant d’Abraham revenant de la défaite des rois et le bénit, auquel aussi Abraham attribua la dîme de tout », qui est d’abord interprété roi de justice, et ensuite aussi roi de Salem, c’est-à-dire roi de paix, sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours ni fin de vie, rendu semblable au fils de Dieu, [Melchisédech] demeure sacrificateur à perpétuité.» ce texte a constitué et l’est encore pour beaucoup de croyants sources de confusion, d’ignorance, de division. Que signifie la mention en Melchisédek ? Était-il un ange venu bénir Abram sur l’ordre du Seigneur ? Était-il Jésus Christ qui se serait transformé pour bénir Melchisédek ? Autant de questions qui, à la lumière de la révélation, vont trouver leur éclairage. 

Melchisédek était bel et bien un être humain comme nous l’avons déjà expliqué et démontré. « Être sans père, ni mère, sans généalogie, ni commencement de jours ni fin de vie et être semblable au fils de Dieu » est le fondement de la doctrine véritable des liens indestructibles. Pour comprendre la signification de ce texte nous allons faire un détour dans l’ancien testament, au temps où l’Eternel avait désigné les Lévites et les avait établis de père en fils, serviteurs dans son temple dans le désert au temps d’Aaron et ses fils d’une part. D’autre part, nous allons voir comment cette mention se trouve rapportée par l’Apôtre Paul qui parlait à son fils spirituel Timothée.Allons dans le texte Exode 40 :13-16 « Tu revêtiras Aaron des vêtements sacrés, tu l’oindras, tu le sanctifieras, pour qu’il soit à mon service dans le sacerdoce. Tu feras approcher ses fils, tu les revêtiras de tuniques et les oindras comme tu auras oint leur père, pour qu’ils soient à mon service dans le sacerdoce. Cette onction leur assurera à perpétuité le sacerdoce parmi leurs descendants. Moise fit tout ce que l’Eternel lui avait ordonné ; il fit ainsi »». Après la construction du temple de l’Eternel dans le désert, il fallait que le temple ait des personnes qui s’en occupent que ce se soit au moment des cultes ou pour l’entretien quotidien. C’est ainsi que Dieu lui-même, et non Moise s’est choisi Aaron, frère de Moise, et ses fils pour être ses serviteurs dans le temple. Eux seuls étaient qualifiés pour entrer dans les lieux interdits du temple, s’occuper du peuple pendant les moments de confession, recevoir les dîmes et les offrandes des enfants d’Israël. C’est un ensemble de tâches qui constituaient leur sacerdoce. C’est ainsi que de générations en générations, les descendants d’Aaron, selon l’ordre biologique ou consanguin, se transmettaient le flambeau au service de l’Eternel dans son temple, de père en fils. Ainsi, ils formaient une lignée de sacrificateurs de l’Eternel. En d’autres termes leur sacerdoce était basé sur la chair. 

C’était un sacerdoce « destructible », « corruptible » (cela ne voulait pas dire non plus que leur sacerdoce ou leur service était défini dès le commencement). Il n’était que l’ « image » du véritable sacerdoce « Indestructible » et « Eternel » que Jésus-Christ allait venir établir ici sur la terre. Ceux qui allaient servir dans le nouveau sacerdoce de Jésus-Christ le Seigneur ne sont donc pas naturels. D’ailleurs la naissance de Jésus ne s’était-elle pas faite par une semence humaine ou Aaron, Jésus-Christ et Melchisédek, des différents ?

Le texte d’Hébreux confirme que le sacerdoce de Melchisédek est « semblable » à celui de Jésus-Christ. Si tel est le cas, comment alors expliquer que Jésus avait pourtant lui un père, une mère, une généalogie ? Melchisédek est-il supérieur à Jésus-Christ dans le sacerdoce ?

Lisons Hébreux 7 :14-24 « car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu dont Moïse n’a rien dit pour ce qui concerne le sacerdoce. Cela devient plus évident encore, quand il paraît un autre sacrificateur à la ressemblance de Melchisédek, institué, non d’après la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable ; car ce témoignage lui est rendu : Tu es sacrificateur pour toujours Selon l’ordre de Melchisédek. Il y a ainsi abolition d’une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, – car la loi n’a rien amené à la perfection, – et introduction d’une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu. 

Et, comme cela n’a pas eu lieu sans serment. – car, tandis que les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, Jésus l’est devenu avec serment par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas : Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de Melchisédek. – Jésus est par cela même le garant d’une alliance plus excellente. (A cause de son sang). De plus, il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d’être permanents. Mais lui, parce qu’il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n’est pas transmissible » (alors s’il est transmissible nous devons rechercher cette transmission excellemment, selon la manière établie par l’Eternel afin de trouver ce sacerdoce pour être qualifié pour la tâche.)

En dépit de sa longueur, ce texte est explicite. Le sacerdoce des Lévites était un sacerdoce transmissible de pères en fils dans la même lignée naturelle au départ. Or le sacerdoce de Melchisédek ne pouvait l’être de la même façon puisque Melchisédek ne l’avait acquis d’un père, ni d’une mère ou d’une suite généalogique naturelle, contrairement à son royaume terrestre et aux enfants d’Aaron qui l’ont reçu en tant qu’héritage consanguin. De même le sacerdoce de Jésus ne lui est pas octroyé par obéissance ou par transmission de ses parents naturels. Sur le plan spirituel, il est donc sans père, ni mère, ni généalogie. 

Mieux que Melchisédek qui, bien qu’ayant « une généalogie spirituelle » semblable à celle de Jésus-Christ, c’est-à-dire également sans père, ni mère parce qu’il ne tient pas son sacerdoce de ses aïeux, et limité par le temps : il était un homme et aucune mention biblique de son enlèvement céleste n’est mentionné. Par contre Jésus, lui, a été enlevé au près du Père céleste (Luc 24 : 50-51) où il vit et règne éternellement, ce qui a pour conséquence que son sacerdoce est éternel, impérissable et tout à fait valable pour sauver l’humanité de tout péché. Par ailleurs l’expression « selon l’ordre de Melchisédek » signifie que Melchisédek fut le premier à être institué comme « Sacrificateur du Dieu Très Haut » et que Christ à son tour entrait dans la même lignée généalogique spirituelle que Melchisédek, à la seule différence qu’il est éternel lui et ainsi que son sacerdoce. Mais il fallut qu’il devienne un homme pour démontrer et établir son Sacerdoce. En relevant les termes clés du texte d’Hébreux 7 :1-3, nous récapitulons les explications de la manière suivante :

1) Sans père, ni mère ni généalogie :

signifie que le sacerdoce (ensemble de fonctions, des dons, de ministères au service de l’œuvre du l’Eternel) de tous ceux qui acceptent Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur ne leur est donné comme bénéfice de l’obéissance de leurs parents ou de leurs aïeux ; comme Melchisédek. Aaron et ses fils ne rentrent pas dans cette lignée spirituelle (prise du sacerdoce par Eléazar de son père Aaron : Nombres 20 :25-28). Ce qui ne signifie pas qu’ils n’ont pas servi Dieu, ils l’ont fait sous une ancienne alliance qui n’a cependant pas été efficace, périmée : elle a été remplacée.

2) Ni commencement de jours, ni fin de vie, mais semblable au fils de Dieu :

signifie que cette personne, devenue une nouvelle création par un renouvellement de qualité de son être intérieur – différente de l’expression naitre de nouveau – (Col 3 :1-10, 1 :5-10 ; Eph4 :20-24), au travers d’une « alliance meilleure », – celle du sang impérissable, indestructible et éternel de Jésus-Christ – est semblable à Jésus-Christ. Jésus a pourtant eu ici sur la terre un commencement et pas de fin de vie (parce que la fin du corps terrestre ne signifie une fin de vie) qui s’est manifestée au mont Golgotha (Matt 1 :18-21 ; 27 :46-50). Enfin cela veut dire que Dieu considère toute personne qui accepte d’entrer dans son royaume malgré ses origines naturelles ou l’époque de sa naissance et de sa mort comme des personnes qui auront une vie éternelle (2Tim 1 :10, Tite 1:10, Matt 10 :22). En effet, les justes ont été sauvés avant même la fondation du monde, mais doivent travailler avec crainte et tremblement pour être sauvés jusqu’au bout. Car Christ avait même avant la fondation du monde été choisi pour sauver l’humanité (Apoc 12 :3-15; 5 :1-12). Donc, toute personne qui entre dans le royaume de Dieu ici sur terre devient semblable à Jésus-Christ qui, malgré ses origines naturelles, son commencement et sa vie sur terre, n’a au devant des plans et perspectives divines aucun commencement de jours ni de fin de vie. Ici, également Aaron et ses fils n’ont pas connus Christ comme nos générations aussi la réalité et authenticité du sacerdoce n’était pas connue ou vue par eux (Aaron et ses fils) que dans l’ombre des choses à venir. Pour illustrer ce cas nous allons voir maintenant l’exemple clair de Timothée fils spirituel de l’Apôtre Paul. 2 Tim 1 : 1-6:

Paul, apôtre de Jésus Christ, par la volonté de Dieu, pour annoncer la promesse de la vie qui est en Jésus Christ, à Timothée, mon enfant bien-aimé : que la grâce, la miséricorde et la paix te soient données de la part de Dieu le Père et de Jésus Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à Dieu, que mes ancêtres ont servi, et que je sers avec une conscience pure, de ce que nuit et jour je me souviens continuellement de toi dans mes prières, me rappelant tes larmes, et désirant te voir afin d’être rempli de joie, gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi. C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer le don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains.

Paul écrivait, dans une deuxième lettre à son fils spirituel Timothée. (Voir 2 Tim.3 :10-14 ; 1 :12-14, 2 :1-4). Le début de cette lettre a deux parties qui entrent dans notre thème. Dans un premier temps, il exprime sa reconnaissance à L’Eternel de ce que ses ancêtres ont servi Dieu et qu’il est lui, en train de le faire. Dans un second temps, il rappelle à Timothée que ses parents notamment sa grande mère Lois et Eunice sa mère ont servi le Seigneur en toute sincérité. Il ajoute en disant à Timothée qu’il sait que la même sincérité qui habitait ses parents est en lui. Juste après il lui donne une recommandation capitale, « ranime le don de Dieu que tu as reçu par imposition de mes mains ». En effet, Timothée avait certainement grandi dans l’influence spirituelle de ses parents. Mais en grandissant, Timothée, que nous imaginons âgé de moins de 30 ans avait ressenti au plus profond de son cœur un désir de grandir davantage dans son caractère et la connaissance spirituelle. En lisant bien le texte, Paul devait avoir connu soit la mère ou grand-mère de Timothée. Il parle des « larmes » de Timothée.

Ce ne sont pas de larmes qu’il versait en se souvenant de ses parents ; ce sont des larmes que Timothée versait pour voir Paul, son modèle spirituel afin de recevoir par téléchargement spirituel les forces nécessaires, la grâce (vs 7 et 8 du même chapitre) pour faire l’œuvre du Seigneur. Paul lui dit ainsi : « Timothée, je souhaite également venir te voir pour être rempli de joie. Je t’ai déjà imposé les mains, tu as toute ma grâce alors sois fort. » Ce que nous pouvons tirer de cette exhortation, par rapport à notre thème, est que l’imposition de mains de Paul sous Timothée est une consécration de son sacerdoce. Timothée n’ignorait pas Dieu, bien au contraire comme nous l’avons déjà démontré. Seulement, sans l’imposition des mains de Paul, qui va catalyser sa vie spirituelle et son engagement au service du Seigneur, il ne pouvait avoir la force nécessaire pour le faire. Or, comme nous le savons, Paul avait lui-même aussi reçu son sacerdoce par l’imposition des mains d’Ananias Actes 9 :10-20.

Paul ou Timothée son des personnes qui ont acceptés leurs sacerdoces en vertu de leur foi en la Doctrine de Jésus-Christ. Donc ils sont sans père, ni mère, ni généalogie sans commencement de jours ou fin de vie, mais semblable au fils de Dieu. 

En plus d’être encadré de nouveau vous avez besoin d’un père spirituel ou un guide spirituel pour vous aider à chaque étape de votre vie afin de vous aider affronter toutes les situations adverses de votre vie au moyen d’une révélation abondante, rentable basée sur l’intégrité et la sainteté et surtout vous communiquer le caractère divin du vrai Dieu.

A) Le Père Spirituel

Abram avait reçu la révélation divine sur son avenir , mais le seigneur ne lui avait pas donné la clé pour y accéder. Sa rencontre avec Melchisédek a constitué une tournure décisive dans sa vie. La bénédiction de Melchisédek a provoqué une suite de révélation dans la vie d’Abram, elle a confirmé la présence d’un Dieu Très Haut dans sa vie, suivant l’accomplissement et la réalisation de ses révélations. Paul a enseigné et amené bon nombre de personnes à Christ. Parmi lesquelles Timothée et Tite. Le père spirituel est à définir. Lisons 1 Cor 4 : 15 « Car, quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, vous n’avez cependant pas plusieurs pères, puisque c’est moi qui vous ai engendrés en Jésus Christ par l’Évangile » Paul distingue entre Père Spirituel et Maitre . 

A la lecture du texte de Paul le Maitre ou les Maitres sont des personnes investis par le Seigneur pour enseigner les croyants : les Pasteurs, les Evangélistes, les Diacres… sont des Maitres dans ce sens. Par contre le père spirituel dépasse la dimension d’enseignant. Au-delà d’enseigner comme tout serviteur dans l’Eglise il a une Autorité directe sur les personnes pour les encadrer dans chaque étape de leur métamorphose 2 Tim 1 : 3-6, Tite 1 : 4-5.

Ces liens vont au-delà de l’enseignement qu’il leur dispense. Il vous encadre sur tous les plans pratiques de votre vie : Santé, Mariage, Etudes… Il partage tous vos projets et vous oriente grâce à vos révélations et ses révélations. Etre fils ou fille d’un père spirituel si l’Eternel ne lui a pas révélé ; ce n’est pas une relation de clientélisme, clandestine ou parce qu’on appartient à une Eglise, une relation d’Intérêt matériel, social ou financier. Moise a donné sa bénédiction sur Israël pendant 40 ans. Par son rôle, il a été le guide ce peuple, grâce à lui Israël a pu arriver jusqu’à la terre promise. Qui est votre Moise, votre Elie, ou votre Paul aujourd’hui dans votre vie? 

Les conséquences des désobéissances d’Israël ont toujours été à l’origine de tous leurs malheurs, échecs et humiliations. Le père spirituel est aujourd’hui considéré comme le Moise, le Samuel, le Nathan, l’Elie, l’Elisée, le Paul… Il active par sa bénédiction, et par son imposition des mains sur vous la Grâce de l’Eternel. Il rompt les conséquences des malédictions des générations et les conséquences de vos péchés et ceux de vos parents dans votre vie et vos descendants. C’est une grâce d’être de nos jours connecté à la lignée spirituelle de ceux qui sont « sans père, sans mère, ni généalogie et qui sont semblable au fils de Dieu ».Voulez vous en faire partie ?

C’est une Doctrine dans la vérité présente, dans celle que le Seigneur a destinée aux hommes et femmes responsables dans ces temps de la fin qui cherchent à saisir leurs avenirs parmi ceux de leur génération en vivant dans la Sanctification quotidienne et l’Intégrité progressive dans toutes choses. 

B) La Dîme :

Parler de la dîme dans le cadre cette étude revêt une importance certaine. En effet, à travers les exemples manifestes de Moïse et Melchisédek, nous établissons à la fois le lien entre notre thème et la dîme, et même dans le cas de Paul avec les personnes qu’il encadrait. (Enseignement sur la dîme)

Que dit la lecture profonde de la bible ? En commençant par Abraham « le père du tous ceux qui marchent par la foi dans l’intégrité », il n’avait versé sa dîme qu’à celui que le Seigneur avait établi comme autorité spirituelle supérieure sur lui, Melchisédek. Lisons Héb 7 : 4,7 : » Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin( ….) or c’est sans contredit l’inferieur qui est béni par le supérieur ». Ici l’inferieur c’est Abraham et le supérieur c’est Melchisédek, son père spirituel. Melchisédek n’est pas le roi de Sodome qui était allé lui demander de faire un échange de richesse (Genèse 14 :17, 21-24). Melchisédek (Genèse 14 :18-20) avait béni Abraham. C’est à la suite de cela qu’il prit la décision de lui payer la dîme de tout ce qu’il avait ramené comme butin après sa victoire contre les rois qui avaient capturé son neveu Lot. Abraham lui avait donc donné sa dîme de façon volontaire et reconnaissante. C’était un plaisir pour lui de le faire.

Regardons comment la dîme se faisait chez les Israelites. Lisons Deutéronome 12 :5-8 : « Mais vous le chercherez à sa demeure et vous irez au lieu que l’Eternel, votre Dieu, choisira parmi toutes vos tribus pour y placer son nom. C’est là que vous présenterez vos holocaustes, vos sacrifices, vos offrandes, vos dîmes, vos prémices, en en accomplissement d’un vœu, vos offrandes volontaires, et les premiers nés de votre gros et de votre menu bétail. Vous n’agirez pas comme nous le faisons maintenant ici, ou chacun fait ce qui lui semble bon(…) ». Dieu dit au peuple Israël de le chercher. De ne pas donner la dîme là où il pense. « Je suis sûr(e) que cette église est bonne c’est là où je dois payer ma dîme » ; payer la dîme, ce n’est pas faire comme vous le pensez, c’est le faire là ou il vous désigne de le faire, En Israël, ce sont les lévites que Dieu a choisis pour recevoir les dîmes et les offrandes diverses du peuple. C’est à eux que cette autorité était déléguée. A qui devez vous verser votre dîme aujourd’hui ? Lisons Malachie 3 :10 « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez moi de sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des Armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance ». Deutéronome 12 :11 ajoute que « Alors il y aura un lieu que l’Eternel, votre Dieu, choisira pour y faire résider son nom. C’est la que vous présenterez tout ce que je vous ordonne, vos holocaustes, vos sacrifices, vos dîmes ; vos prémices, et les offrandes choisies que vous ferez pour accomplir vos vœux ».

Dieu avait choisi les Lévites. Abraham a versé sa dîme à Melshisédek. Votre maison du trésor est synonyme du lieu ou l’Eternel vous a montré pour l’adorer et le lieu ou l’Eternel a placé la personne pour vous encadrer spirituellement.

Ceux qui ont le père spirituel sont-ils les seuls à payer la dîme à ce dernier. D’abord le paiement de la dîme par ceux qui ont un père spirituel est une semence dans l’Esprit qu’ils font. En effet, Abraham avait trouvé sa racine spirituelle dans Melshisédek. La bénédiction est une reconnaissance que c’est Dieu qui donne toutes les choses que nous avons. En revanche, Dieu bénit ceux qui paient la dîme. Donc le fait de ne pas avoir le père spirituel ne signifie pas que vous n’allez pas payer votre dîme. Elle n’est pas seulement une affaire des personnes qui ont un père spirituel. Tout homme ici sur la terre doit payer sa dîme en signe de reconnaissance envers son créateur, son Dieu. Le fait d’être croyant discipliné et de rechercher la croissance et la maturité spirituelle doit vous motiver à être fidèle par votre dîme. 

Elle ouvre les « écluses des cieux », c’est-à-dire les portes du ciel en d’autres termes elle active la révélation, la connaissance des plans divins et active la grâce et la faveur de Dieu dans tous les domaines de votre vie (études, voyages, santé, fiançailles ou mariages, visa, emploi…). Les personnes qui sont « sans père, ni mère, ni généalogie, ni commencement de jours ni fin de jour » paient leur dîme. C’est une manifestation de leur appartenance à une famille spirituelle indestructible. Ils ne volent point l’Eternel !

II. LES CONSEQUENCES DE LA DOCTRINE DES LIENS SPIRITUELS

Les liens spirituels indestructibles sont des liens qui s’établissent au moment ou une personne accepte de consacrer sa vie à Jésus-Christ, indépendamment de son passé de ses parents naturels et entre dans la lignée spirituelle nouvelle. Cette définition est floue à plusieurs titres, bien que sa validité soit fondée par sa logique. Pour la préciser, nous allons voir qu’il n’est pas possible de comprendre et d’expérimenter fondamentalement cette relation en même temps de bénéficier des avantages qui y sont affiliés sans trois choses : le sens spirituel de la dîme, le père spirituel et les conséquences des péchés ou de la malédiction des générations naturelles. Nous allons donc passer à la phase pratique de ce que nous venons de voir. 

a) Les conséquences des péchés ou malédictions de génération :

Ce sont des péchés ou des conséquences des péchés qui circulent dans les familles naturelles de génération en génération, de grand père /mère à petits-enfants (fils ou fille) en passant par leurs fils ou leurs filles. Leur grand père était un homme qui vivait loin de la crainte du seigneur, il était mort prématurément par le paludisme ou par accident de chasse ou le père était instable, il aimait les femmes, la boisson et négligeait le reste de la famille… La grand-mère avait perdu son premier enfant, il est aussi sure que moi sa petite fille je vais également perdre mon premier enfant puisque ma mère a aussi connu ça ; ma mère avait beaucoup d’amis à mon âge et m’avait même accouché à vingt cinq ans même si mon père ne l’avait pas marié après, il est normal que moi je le fasse… Ces cycles tentent presque toujours de se répéter dans la vie de beaucoup de jeunes gens (fille ou garçon) et malheureusement les gens ne savent pas ou négligent l’origine spirituelle des crises qu’ils traversent ou ignorent même que ce sont des anomalies de leur vie ici sur la terre qu’ils sont en train de construire. Combien ont déjà demandé à un de leurs parents : « papa qu’est ce tu faisais à mon âge ? » quel genre de vie tu menais ou quelle pensée avais tu ? ». soit il ne vous répondra pas parce qu’il n’a pas vécu selon la manière qu’il pense aujourd’hui qu’il aurait du vivre quand il avait le même âge que vous, soit il vous avouera son échec. 

La parole de Dieu déclare dans 1 Corinthiens 4 : 45 que « ce n’est pas pour vous faire honte que j’écris ces choses ; mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés ». La vérité doit être prêchée avec scandale pour provoquer des reformations et des transformations et des vies, briser des cycles d’échec, et piloter les gens dans leur propre avenir.

La doctrine des liens spirituels indestructibles doit vous permettre de comprendre que votre origine naturelle ne peut pas vous permettrez d’avancer dans votre vie. Il y a des péchées du à des générations avant vous qui à cause du lien de sang qui vous unissent à vos descendants vous suivent partout ou vous allez, même si vous quittez le pays, vous allez au Maroc, en France, Canada. Vous avez besoin de renaître de devenir des hommes et des femmes nouveaux « sans père, ni mère, ni généalogie » pour briser ce lien. Ne pensez jamais qu’être né dans une famille donnée n’a pas de signification dans l’esprit ; Dieu ne fait rien au hasard. 

Nous avons vu avec Timothée que son désir de grandir spirituellement ne pouvait pas être comblé par l’héritage spirituel légué par ses grands parents. Nous avons aussi vu qu’une vie spirituelle fondée sur les liens de sang ne compte dans l’alliance de Jésus-Christ. Il y a des personnes qui disent qu’elles ne peuvent changer d’église ou de religion parce que ses grands parents ont toujours été là où il est, même si dans son cœur Il sait que les choses qu’Il entend dans cette place n’ont aucun impact dans la poursuite de son avenir. Vous ne pouvez chercher votre avenir sans être d’un lieu ou la parole qui est prêchée ne vous démontre des liens tangibles et évidents entre la vie spirituelle et votre avenir.